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mercredi 24 avril 2019

Il faut de tout pour faire un monde

Hum hum...ça fait très très très longtemps que je n'ai pas pointé le bout de mon nez par ici. Tellement longtemps que j'avais même un doute sur mon mot de passe pour accéder à blogger, c'est dire...

Mais aujourd'hui je ne résiste pas à vous partager cette histoire issue d'un très vieux Pomme d'Api. Un hasard heureux me l'a transmis. (Anne-Claire, si tu me lis !)
Si vous voulez vous faire plaisir et profiter de chacun avec ses forces et ses faiblesses, alors cette histoire est pour vous. A consommer sans modération. Je vous rassure, même si je n'écris pas beaucoup ici, je ne change pas, elle est d'ors et déjà accrochée dans mes toilettes.

Chouette alors.





jeudi 15 février 2018

Il sort enfin !!!




Près d'un an et demi après la rencontre avec l'éditrice, voici enfin le livre issu de notre expérience de parents, d'animatrices de groupes de partage d'expériences de parents, de formatrices de parents sur les petites contrariétés liées au haut potentiel.

Un livre pratique, concret, avec des activités prévues exprès pour vous, pour vous donner à la fois l'envie et les moyens de trouver des solutions qui vous conviennent à vous et  à votre famille.
Nous vous souhaitons une bonne lecture et si ça vous plait, n'hésitez pas à laisser un commentaire sur Amazon !
En vente dans toutes les bonnes librairies dès aujourd'hui !

vendredi 9 juin 2017

Culpabilité


Ce mot, je ne cesse de l'entendre dans la bouche des mamans que j'accompagne, des mamans de mes élèves, et de nombreuses mamans autour de moi.
Un mot qui commence à m'exaspérer. Pourquoi une mère devrait-elle se sentir coupable ?

Souvent parmi celles que je rencontre c'est le travail qui est à la source de cette culpabilité.
Je suis une mauvaise mère parce que je travaille.
L'idée que l'on puisse être une "mauvaise" mère aussi en ne travaillant pas ne les effleure même pas.
L'idée que ce travail a du sens, que grâce à lui la famille peut vivre, ce n'est pas rien. En région parisienne où il est compliqué de pouvoir se loger sans avoir deux salaires, imaginez le nombre de femme qui devraient avoir l'obligation de culpabiliser !
J'ai le sentiment de passer mon temps à rassurer les mères sur leurs capacités, sur leur bonne volonté, sur le fait qu'elles sont de bonnes mères et qu'elles font de leur mieux chaque jour.
Je sens cette injonction de la mère parfaite qui rôde autour d'elles (et de moi), cette injonction qui ne leur laisse aucune marge et qui les fait se sentir mal dès que quelque chose de suspect dépasse un peu de leur vie qui devrait être si parfaite.

Alors aujourd'hui je voudrais insister sur le "faire de son mieux".
Notre enfant ne demande pas une mère parfaite. Il lui demande juste d'être à son écoute, de veiller à sa sécurité, de lui procurer l'amour nécessaire pour grandir.
Est-ce que le travail retire à la mère sa capacité d'être une bonne mère. Je ne le crois pas.
Chacune à sa manière d'être mère, qu'elle travaille ou non. Le tout étant de trouver son équilibre et de savoir réserver le temps nécessaire pour les siens, de la manière qui nous correspond.

Enfin, je profite de ce billet, pour rebondir sur ce que l'on entend à propos de l'éducation positive, bien en elle-même mais qui peut être aussi tellement culpabilisante quand on a l'impression de ne pas pas pouvoir y arriver, de crier tout le temps. Hier encore, j'écoutais une émission sur le sujet avec des tas de "on doit" et de "si un parent n'est pas la pour faire ceci ou cela, à quoi sert-il ?" , et je me disais que, oui, c'est bien d'avoir accès à des outils qui peuvent nous aider à rebondir, à faire mieux ou en tout cas autrement mais non, si c'est pour asséner des "yaqu'afautqu'on" alors on rate la cible et on enfonce le parent qui cherchait à faire un tout petit pas pour s'améliorer.

Alors par pitié, pensons aux tout petits pas, ces tout petits pas faits quand cela est possible pour nous, quand nous sommes disponibles pour améliorer ce que nous estimons améliorable et restons bienveillantes envers nous-mêmes. Nos enfants n'ont pas besoin d'une mère parfaite, ils ont besoin d'être aimés, c'est tout. Et le reste suivra.



mercredi 3 mai 2017

Une planche, un clou, un marteau et un trou


Comment faire comprendre à nos enfants que, lorsqu'ils ont blessé l'autre par leurs propos, il y a, au delà de la demande de pardon, la nécessité d'une réparation ?

Voici donc une idée prise je ne sais même plus où pour expliquer ce concept (auteur, si tu te reconnais, manifeste-toi !).

Prenons donc une planche, plantons-y un clou avec notre marteau. Ce clou, c'est le mal que l'on a fait à l'autre. Demander pardon, c'est retirer le clou, c'est déjà ça de pris, on reconnaît que l'on a fait mal.

Mais il reste le trou dans la planche...
et c'est pour ce trou qu'il faut trouver un moyen de réparer. Sinon le trou reste. Et c'est moche.


Pour ceux qui ne comprennent pas que des mots peuvent faire mal et parfois plus mal encore que des coups, voici une courte expérience menée par une enseignante illustrant très bien ce qu'il se passe en chacun... (vous pouvez retrouver l'intégralité de l'expérience en cliquant sur l'encart Facebook).







Aujourd'hui, pendant une leçon, j'ai introduit deux pommes aux enfants. Ce qu'ils ne savaient pas : juste avant le cours, j'ai laissé tomber une des deux pommes plusieurs fois  sur le sol. Elle restaient identiques en apparence malgré tout.

Nous avons parlé des deux pommes et les enfants les ont décrites : toutes deux étaient rouges, avaient la même taille et semblait aussi savoureuse l'une que l'autre. J'ai pris la pomme "abîmée" dans mes mains en disant que je la détestais, quelle était dégoûtante  [...] et que la tige était bien trop petite. J'ai ajouté que je ne l'aimais pas tout simplement, que je voulais que les enfants ne l'aiment pas non plus et que nous l'insultions. Certains enfants me regardaient interloqués, mais nous nous sommes passés la pomme en l'insultant : "t'es une pomme qui pue", "je ne sais même pas pourquoi tu existes", "tu grouilles certainement de vers de terre", etc. Nous l'avons vraiment détruite, à tel point que je m'en sentais coupable. Lorsque nous nous sommes passés la seconde pomme, nous l'avons complimentée : [...] "tu as une belle couleur", etc. Puis, j'ai repris les deux pommes et nous avons de nouveau énuméré les similarités et les différences. Encore une fois, les pommes étaient identiques.  J'ai alors coupé les pommes en deux : celle à qui nous avions dit des compliment avait la chaire claire. La seconde, insultée, avait la chaire brunie et abîmée. Les enfants ont immédiatement compris [...]. L'intérieur marron représentait exactement ce qui arrivait chez une personne lorsqu'elle est harcelée verbalement ou physiquement.[...]

lundi 20 mars 2017

Qu'est ce qu'on peut bien faire maintenant ?

Parce que régulièrement les uns et les autres viennent me voir en me disant : Maman, je m'ennuiiiiiiiiiie...
Un petit papier sur le frigo pour ne plus être obligée de réfléchir... 

(on gagne du temps et de l'énergie comme on peut !)

mercredi 1 mars 2017

Bienveillance et maternité


Un petit billet pour réagir à cet article du Huffington Post, dans lequel l'auteur nous montre combien l'éducation bienveillante est une bonne chose si....elle n'ignore pas les conditions dans lesquelles on peut l'exercer (ou non) et si elle ne culpabilise pas celles et ceux qui ne peuvent pas l'exercer faute de réunir les conditions préalables à sa bonne exécution.

Puis-je être bienveillante, positive avec mes enfants (et mon mari) quand je n'ai pas un moment pour me poser, quand personne ne prend le relais, quand chaque jour apporte son lot de contrariétés ou drames plus ou moins lourds suivant les familles, quand mes enfants sont particulièrement inspirés pour me faire tourner en bourrique, quand je n'ai pas le temps de dormir, de prendre du temps pour moi, quand la vie ne me fait pas de cadeau ?


Non, évidemment, dans ces conditions-là, il est héroïque de pouvoir rester bienveillant. C'est de l'ordre du miracle de pouvoir le rester...
Or, avec l'éducation bienveillante, se développe tout un ensemble de "diktats" pour être une bonne mère (ou un bon parent). La bonne mère accueille toujours avec bienveillance l'expression des émotions de ses enfants par exemple...sous entendu, si tu ne le fais pas, tu es une mauvaise mère...

Sur ce blog, j'ai toujours essayé d'envisager l'éducation positive (ou bienveillante, appelez ça comme vous voulez), comme un bouquet d' outils dont je peux me servir. Je sais qu'ils existent, et pour autant, je ne m'en sers pas toujours. Ce sont des portes de sorties, des fenêtres qui permettent d'envisager une autre manière de faire. Mais croyez-moi (et ceux qui me connaissent peuvent en témoigner), non, je ne suis pas toujours bienveillante, non je n'ai pas toujours envie de faire un effort pour que les choses se passent mieux, non tout ne se résout pas d'un coup de baguette magique grâce à une super technique. C'est pour cela que j'envisage ici les choses sous la forme de petits pas... juste des petits pas, chaque jour, quand c'est possible et parfois ça ne l'est pas. Et ça n'est pas grave que cela ne le soit pas. On a le droit de ne pas pouvoir faire ce petit pas sans culpabiliser. Chaque jour faire de son mieux même si le mieux n'est pas extraordinaire voire carrément au ras des pâquerettes...

Oui, parfois nous avons des réactions inadéquates par rapport à la bienveillance que l'on nous demande d'avoir en tant que parent...et je ne vous parle même pas des réactions des enseignants dans leur classe  (ils subissent également ce diktat du 100% bienveillant, or, comme nous, ils sont humains).

Nous sommes simplement humains, bêtement humains, courageusement humains, généreusement humains. Nous nous trompons humainement et c'est très bien comme ça. Imaginez si nos enfants avaient affaire à des parents parfaits ? Comment imaginer pouvoir faire mieux ou autrement que ses parents dans ce cas ?

Alors réjouissons-nous de nos imperfections, de nos erreurs, de nos maladresses, de nos errements et cessons de culpabiliser. La vie est ainsi. Imparfaite. Imparfaite et belle.


lundi 27 février 2017

Nouveau look !

Résultat de recherche d'images pour "besoin de changement"

Cela fait déjà un moment que rien n'a changé ici. Et puis, en ce moment, la poussière a tendance à se glisser entre les tapis avec la plus grande rareté de mes articles. Et là, tout à coup, quelques minutes précieuses se sont présentées à moi et je les ai saisies pour en profiter pour faire un peu de propre par ici.

Je ne sais pas si mes lecteurs se lassent mais moi oui. J'avais envie de changer le papier peint, raviver les couleurs et donner une nouvelle jeunesse à ce blog. Un petit lifting pour fêter les presque 5 ans du blog. Nous voilà donc repartis sur un nouveau code visuel.

J'ignore si ça vous plaira, dites-le moi en commentaire ! Et si vous avez des idées ou des compétences pour faire ça mieux que moi, vous êtes les bienvenus !

Bonne semaine à tous !

lundi 6 février 2017

Mon âne, mon âne a bien mal...


« Un jour, l’âne d’un fermier tomba dans un puits.
L’animal gémissait pitoyablement depuis des heures, et le fermier se demandait quoi faire. Finalement, il décida que l’animal était trop vieux et que le puits devait disparaître de toute façon. Il n’était donc pas rentable de récupérer l’âne.
Il invita tous ses voisins à venir l’aider.
Tous se saisirent d’une pelle et commencèrent à combler le puits.
Au début, l’âne réalisa ce qui se produisait et se mit à crier terriblement. Puis, au bout de quelques secondes, à la stupéfaction de chacun, il se tut. Quelques pelletées plus tard, le fermier regarda finalement dans le fond du puits et fut très étonné de ce qu’il vit : à chaque pelletée de terre qui tombait sur lui, l’âne faisait quelque chose de stupéfiant.
Il se secouait pour enlever la terre de son dos et montait dessus.
Pendant que les voisins du fermier continuaient à pelleter sur l’animal, il se secouait et montait dessus…
Bientôt, à la grande surprise de chacun, l’âne sortit hors du puits et se mit à trotter ! »
Bilan : Peu importe les problèmes que nous rencontrons et les jugements que l'on peut porter sur nous, réfléchissons, changeons de stratégie et grimpons dessus pour nous élever.

vendredi 3 février 2017

Activité volcanique



J'ignore comment les choses se passent chez vous, mais chez moi quatre volcans ont élu domicile. Un volcan c'est sympa parce que ça fertilise la terre tout autour et qu'on peut y faire de splendides récoltes, la fertilité y est sans égal. Mais lors de l'éruption, on se demande bien qu'elle idée nous a prise d'aller un jour nous installer sur ses flancs et on oublie instantanément toutes nos bonnes impressions.

Dans ces moments d'activité volcanique intense, on a quelques difficultés à se souvenir des bons moments de récolte. Difficile effectivement de trouver charmant et aimable cet ado qui vocifère, qui vous sort par les yeux avec son cahier de doléance inépuisable, sa mauvaise fois infinie et j'en passe. Compliqué aussi de voir dans cet enfant qui hurle dans toute la maison, dont on obtient pas la coopération, qui nous demande de répéter cinquante fois la même chose, cette prunelle de nos yeux que l'on aime plus que tout.

Alors, pour ces moments volcaniques, je vous propose de vous rédiger une petite liste de 25 raisons pour lesquelles vous aimez votre enfant. Choisissez-les tous si vous pouvez, mais celui qui vous met le plus dans tous vos états plus particulièrement si vous n'avez pas le temps de le faire pour tous.
Allez hop, un papier, un crayon et on liste toutes ces bonnes raisons et on garde la liste bien au chaud pour les moments où nous vacillons.

Parce que les volcans, je les préfère comme ci-dessous mais que pour obtenir un beau volcan, il en faut des éruptions....

dimanche 1 janvier 2017

Il y a un temps pour tout




Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux :
un temps pour naître, et un temps pour mourir ; un temps pour planter, et un temps pour arracher ce qui a été planté ;
un temps pour tuer, et un temps pour guérir ; un temps pour abattre, et un temps pour bâtir ;
un temps pour pleurer, et un temps pour rire ; un temps pour se lamenter, et un temps pour danser ;
un temps pour lancer des pierres, et un temps pour ramasser des pierres; un temps pour embrasser, et un temps pour s'éloigner des embrassements ;
un temps pour chercher, et un temps pour perdre ; un temps pour garder, et un temps pour jeter ;
un temps pour déchirer, et un temps pour coudre ; un temps pour se taire, et un temps pour parler ;
un temps pour aimer, et un temps pour haïr ; un temps pour la guerre, et un temps pour la paix.
Ecclésiaste 3, 1-8

Je vous souhaite à tous une belle année 2017, une année pour faire ce qu'il est temps pour vous de faire, une année pour aimer plus, une année pour surmonter les obstacles qui se présenteront devant vous et en tirer partie, une année pour profiter de chaque instant de bonheur, aussi petit soit-il, en le dégustant le plus longtemps possible...

BELLE ANNEE 2017

mercredi 21 décembre 2016

Le cadeau mal emballé


Il y a très longtemps, très loin, un vieux monsieur seul depuis des années se morfondait dans son coin.
Sans amis ni famille, il semblait oublié du monde et des hommes. Il faut dire qu’il n’était pas très aimable ni très gentil, cela faisait tellement longtemps qu’il était seul dans sa tanière sans voir personne qu’il en avait presque oublié comment parler. Il passait ces journées à grogner, râler, ruminer et s’ennuyer… le seul moment où on ne l’entendait pas (enfin si quelqu’un avait pu être prêt de lui) c’est quand il était dans son atelier, on ne peut pas dire qu’il y était heureux, mais au moins il était silencieux et très concentré.
Il passait des heures dans son atelier, à fabriquer, transformer, créer, imaginer toute sorte d’objets plus ou moins utiles ou reconnaissables. Certains roulaient, d’autres faisaient des sons, d’autres encore de la lumière, une vraie caverne d’Ali baba.
Il est vrai que dès qu’il sortait de cette « transe » créative, il se remettait à grogner en regardant ce qu’il avait fabriqué : 

  • « Qu’est-ce que c’est que ce truc, ça ne ressemble à rien. » 
  • « Et ça! Ça fait bien trop de bruit. » 
  • « Et puis de toute façon, a qui ça peut bien servir? » 
  • « C’est-tu donc une misère de savoir créer toutes ces choses qui n’ont absolument aucune utilité, franchement le distributeur de talents est vraiment à côté de ses pompes!!!! » 
  • …. 
Mais c’était plus fort que lui, chaque jour une force invisible le poussait dans son atelier jusqu’au soir, et il taillait, coupait, ponçait, soudait, que sais-je encore…..
Un jour de grand froid et de neige, il trouva devant la porte de son atelier un petit être blessé, il avait l’air bien jeune et très seul.
Il était emmitouflé tant bien que mal dans un bout de tissu plutôt douteux et pas si chaud que ça, comme un cadeau maladroitement emballé.
Vous imaginez bien que notre bonhomme n’en fît pas grand cas, et tout en grognant devant cet envahisseur transitil entra dans son atelier en poussant un peu du pied la petite chose fragile.
Le pauvre petit souffrant du froid et de la douleur, gémissait devant la porte de l’atelier. 

  • « c’est-tu donc possible cette chose qui fait tant de bruit, ça m’agace, et en plus ça va attirer les bestioles, mais j’peux-tu avoir la paix à la fin!!!! » 
À bout d’arguments, le vieux ronchon fini par faire rentrer le petit dans l’atelier et le mis prêt du feu, il le soigna et lui donna à boire… 
  • « En plus va falloir que je lui donne de ma bouffe, mais qu’est-ce que j’ai fait au Bon Dieu!!!! » 
Comprenant que le petit être épuisé et reconnaissant ne pourrait pas repartir dans cet état avant longtemps, le vieux fini par lui installer un espace «presque» confortable dans un coin de l’atelier, en lui faisant les gros yeux pour être bien sûr qu’il comprenne qu’il ne devait pas en bouger.
Plusieurs jours passaient et le petit reprenait du mieux, le vieux ne lui prêtait toujours pas plus attention que ça : lui donnant à manger et à boire, il se contentait de le regarder du coin de l’œil pendant qu’il travaillait.
Malgré tout, sans s’en apercevoir, il devenait tranquillement plus calme, plus attentionné, voir même presque souriant parfois. Il réussit même à laisser le petit se promener dans l’atelier sans lui crier dessus et en le laissant parfois toucher du bout des doigts à ces objets biscornus, étrangement le petit semblait y trouvé un intérêt particulier.
Finalement il commençait à s’habituer à sa présence, voir même à y prendre goût et fini par lui donner un nom : Toyo
Un jour quelqu’un vint frapper à sa porte…  

  • « Non d’un pti bonhomme, qui peux donc bien oser venir me déranger si tôt!! » 
 Il était qu’en même 14h00, mais comme il n’avait vu personne dans les parages depuis des années, il fallait bien qu’il trouve quelque chose à redire à cette visite  impromptue.
L’homme qui se tenait devient lui, s’était perdu et cherchait un refuge pour la nuit, le vieux n’aimait pas du tout ça, et il s’apprêtait à envoyer promener l’inconnu qui était là quand ils entendirent des bruits très étranges venir de l’atelier, une sorte de gloussement ou de cris, ce n’était pas très clair… 
Avant que le vieux ai pu l’en empêcher, l’homme ouvrait la porte de l’atelier pour découvrir un spectacle inouï... Toyo était au milieu d’objets bruyants, colorés, lumineux qui roulaient, volaient, rebondissaient… au grand plaisir du petit qui riait aux éclats.
C’était donc ça le bruit bizarre….
L’homme émerveillé ne laissa pas le temps au vieux de comprendre ce qui lui arrivaitil lui fit signer un contrat d’exclusivité pour fabriquer des milliers d’objets aidé par son équipe de petits ouvriers enjoués dans son entrepôt « La fabrique du Père Noël ».
Comme pris dans un tourbillon, le vieux ne pu que s’exécuter et décida d’appeler ses objets  des Jouets, en l’honneur de Toyo qui par sa naïveté et son grand cœur en avait tout de suite compris la magie.
Aujourd’hui, le vieux est heureux, il est aimé et respecté de tous, il fabrique des jouets de plus en plus beaux que Toyo teste pour lui.
Sa vie est devenue un havre de joie, de couleurs et de rires et tout ça parce qu’un jour, il a accepté… un cadeau mal emballé….

On ne reconnait pas toujours les cadeaux de la vie, elle semble parfois injuste ou difficile, pourtant si on accueille les expériences qu’elle nous offre comme aventure pour grandir, il y a de forte chance que le bonheur soit à l’heure ;).


Source : www.ofildesoi.ca
 

mercredi 26 octobre 2016

Le regard des autres


Ou pourquoi il est nécessaire de prendre ses distances avec le regard des autres sur nos choix.

C'est donc l'histoire de Nasreddine.

Nasreddine, dans les contes arabes, il lui arrive sans cesse des trucs absurdes. C'est encore le cas dans le conte ci-dessous :

Le fils de Nasreddine avait treize ans. Il ne se croyait pas beau. Il était même tellement complexé qu’il refusait de sortir de la maison.
« Les gens vont se moquer de moi », disait-il sans arrêt. » Son père lui répétait toujours qu’il ne fallait pas écouter ce que disent les gens parce qu’ils critiquent souvent à tort et à travers, mais le fils ne voulait rien entendre.
Nasreddine dit alors à son fils : « Demain, tu viendras avec moi au marché. »
Fort tôt le matin, ils quittèrent la maison.  Nasreddine Hodja s’installa sur le dos de l’âne et son fils marcha â côté de lui.  A l’entrée de la place du marché, des hommes étaient assis à bavarder. A la vue de Nasreddine et de son fils, ils lâchèrent la bride à leurs langues : « Regardez cet homme, il n’a aucune pitié ! il est bien reposé sur le dos de son âne et il laisse son pauvre fils marcher à pied. Pourtant, il a déjà bien profité de la vie, il pourrait laisser la place aux plus jeunes. » Nasreddine dit à son fils : « As-tu bien entendu?  Demain, tu viendras avec moi au marché. »
Le deuxième jour, Nasreddine et son fils firent le contraire de ce qu’ils avaient fait la veille : le fils monta sur le dos de l’âne et Nasreddine marcha a côté de lui. A l’entrée de la place, les mêmes hommes étaient là. Ils s’écrièrent à la vue de Nasreddine et de son fils « Regardez cet enfant, il n’a aucune éducation, aucune politesse. Il est tranquille sur le dos de l’âne, alors que son père, le pauvre vieux, est obligé de marcher à pied ! »
Nasreddine dit à­ son fils : « As-tu bien entendu ? Demain, tu viendras avec moi au marché ! »
Le troisième jour, Nasreddine Hodja et son fils sortirent de la maison à pied en tirant l’âne derrière eux, et c’est ainsi qu’ils arrivèrent sur la place. Les hommes se moquèrent d’eux : « Regardez ces deux imbéciles, ils ont un âne et ils n’en profitent même pas. Ils marchent à pied sans savoir que l’âne est fait pour porter les hommes. »
Nasreddine dit à son fils : « As-­tu bien entendu? Demain, tu viendras avec moi au marché ! »
Le quatrième jour, lorsque Nasreddine et son fils quittèrent la. maison, ils étaient tous les deux juchés sur le dos de l’âne. A l’entrée de la place, les hommes laissèrent éclater leur indignation. « Regardez ces deux-là, ils n’ont aucune pitié pour cette pauvre bête ! ».
Nasreddine dit à son fils : « As-tu bien entendu? Demain, tu viendras avec moi au marché ! »

Le cinquième jour, Nasreddine et son fils arri­vèrent au marché portant l’âne sur leurs épaules.  Les hommes éclatèrent: de rire : « Regardez ces deux fous ; il faut les enfermer. Ce sont eux qui portent l’âne au lieu de monter sur son dos. » Et Nasreddine Hodja dit à son fils : « As-tu bien entendu ? Quoi que tu fasses dans ta vie, les gens trouveront toujours à redire et à critiquer.  Il ne faut pas écouter ce que disent les gens. »


mercredi 19 octobre 2016

Prendre soin de soi

source : FB

Prendre soin de soi ce n'est pas SI on a le temps. C'est une priorité de notre vie de parents, notre responsabilité.
Comment réagir de manière adaptée si  nous sommes stressés, fatigués, anxieux ? Comment prendre soin de ceux qui nous sont confiés quand nous sommes à bout ? C'est tout simplement impossible.

Exit la culpabilité. 
Prendre soin de soi c'est LA priorité et ça passe par des choses toutes simples comme une tasse de thé.

vendredi 7 octobre 2016

Encore un qui pratique les petits pas pour révolutionner le monde...


Pour ceux qui ne peuvent pas regarder la vidéo, on y trouve une petite listes de petits pas pour changer sa perception du monde et se donner de bien meilleures conditions de vie et d'apprentissage :

- envoyer un mail de remerciement, de félicitation, etc...chaque jour
- noter 3 choses positives chaque jour
- faire de l'exercice
- faire de la méditation
- faire un journal des expériences positives que l'on a eu
- à vous de rajouter des petits pas !

Autant de manière de changer petit à petit et de retrouver de l'énergie !
Promis ça marche !


mercredi 5 octobre 2016

Notre meilleure ennemie


Parfois dans la vie nous faisons de notre mieux et ce mieux n'est pas beaucoup. Parfois les autres font de leur mieux et leur mieux n'est pas beaucoup. Parfois nous avons juste besoin d'un peu de compréhension, d'empathie, même si nous avons fait des choix qui peuvent sembler "mauvais" ou incompréhensibles à d'autres.

Ces derniers temps, je rencontre beaucoup de mamans qui font de leur mieux, comme elles peuvent, comme leurs capacités du moment le leur permet. Et je rencontre aussi quelques mamans qui, promptement, les jugent. Elles n'auraient pas fait assez. Pas assez bonnes mères...Tout le monde sait qu'il aurait fallu faire ceci, cela. " moi quand ça m'est arrivé j'ai tout de suite fait ça, ça me semble évident, quelle idée de ne pas le faire", "franchement c'est facile de rejeter la faute sur les autres, elle n'a rien fait..."

Souvent on ignore pourquoi l'autre a fait ce choix-là, pas forcément le plus judicieux. Mais on ignore aussi quasiment tout de ses conditions de vie, des priorités qu'elle avait à ce moment-là, de ses préoccupations, de ses soucis.

En ce moment, ce film-là tourne sur Facebook et il vient rencontrer ma réflexion sur nos maladresses, nos ignorances qui peuvent parfois blesser, ces jugements hâtifs alors qu'aucune situation n'est semblable.

Et si nous étions enfin bienveillants, et si nous commencions par respecter les choix de l'autre, même si  peut-être  nous n'aurions pas fait les mêmes...

Une femme est parfois la meilleure ennemie d'une autre femme.

lundi 26 septembre 2016

Miracle morning


On parle beaucoup en ce moment de cette tendance venue des USA. Une tendance qui consiste à se lever plus tôt pour avoir le temps de faire tout ce qu'on a envie de faire dans une journée sans en avoir le temps. Le temps de méditer, de lire, de faire de la gym, du yoga, de prier... Un miracle lié à l'heure de lever.
Etant lève tôt, c'est quelque chose que je pratiquais sans le savoir. Quand je pars travailler, j'ai eu le temps de prendre un petit déjeuner tranquille, de ranger ma cuisine, de m'habiller, de vider une machine (voire deux), d'écrire une petite note pour le blog ou pour une activité en cours, d'envoyer des textos si besoin, de m'informer, et surtout de faire tout ça tranquillement, sans me presser. Juste parce que je me suis levée tôt. En revanche me demandez pas de faire la même chose le soir, j'en serais bien incapable !

Alors pourquoi ce petit article ?

Parce que, encore une fois, il ne s'agit pas de faire du dogmatisme, seulement de bien se connaître et connaître ses besoins. Si l'auteur avait écrit "Miracle Evening" j'aurais été bien en peine de suivre son conseil ! Et pourtant je connais de nombreuses personnes qui font des miracles le soir ! juste parce qu'elles se couchent une heure plus tard que moi.
Pour moi, l'idée c'est peut-être, en début d'année, de réaliser son emploi du temps en commençant par les choses qui nous ressourcent et en finissant par les obligations, histoire d'être certain de se caler des moments pour nous. Que ce soit le matin, le soir, ou à midi, peu importe du moment qu'on y trouve le moyen de souffler.
Et vous, quel est votre moment miracle ?

Si vous tenez vraiment à avoir un Miracle Morning, le livre est ici :


vendredi 16 septembre 2016

Apprendre à choisir




"Etre heureux, c'est apprendre à choisir. Non seulement les plaisirs appropriés, mais aussi sa voie, son métier, sa manière de vivre et d'aimer. Choisir ses loisirs, ses amis, les valeurs sur lesquelles fonder sa vie. Bien vivre, c'est apprendre à ne pas répondre à toutes les sollicitations, à hiérarchiser ses priorités. L'exercice de la raison permet une mise en cohérence de notre vie en fonction des valeurs ou des buts que nous poursuivons. Nous choisissons de satisfaire tel plaisir ou de renoncer à tel autre parce que nous donnons un sens à notre vie - et ce, aux deux acceptions du terme : nous lui donnons à la fois une direction et une signification."

Sénèque

Et merci à Clemorange d'avoir mis à l'honneur ce texte.