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lundi 8 janvier 2018

Punir ou pas ?


Chez le petit Bonheur, on ne punit pas, on sanctionne. La punition, c'est notre manière d'agir sous le coup de l'énervement et nous sommes souvent injustes dans ce cas. Je lui préfère de loin la sanction.
Je pars du principe que l'on ne peut sanctionner son enfant que lorsqu'il était au courant des règles et que sciemment il a choisi de ne pas les respecter. Cela permet d'être très clair avec chacun, et les sanctions étant des conséquences logiques ou naturelles de la règle enfreinte, nul besoin de monter sur ses grands chevaux pour les faire appliquer et tout se fait assez sereinement. Ainsi, quand l'enfant a fait une erreur par méconnaissance de la règle, de la manière de fonctionner, inutile de punir, cela ne servirait à rien, mieux vaut expliquer !

Mais voilà que j'ai lu dernièrement une autre manière de procéder, qui, si elle n'est pas forcément à faire à chaque fois, aura l'avantage de proposer une autre manière de voir l'erreur, l'infraction.

vendredi 12 mai 2017

Où il est question de besoin et d'un brin de magie...


Comme vous le savez, je vis avec des volcans, au fort tempérament et quand l'éruption arrive, difficile de l'endiguer...On a beau essayer de calmer le jeu, accueillir leurs émotions, les aider à prendre du recul...ça ne marche pas toujours et parfois ce qui a provoqué l'éruption les rend inconsolables. D'ailleurs on n'arrive même pas à comprendre ce dont ils ont vraiment besoin.

Le petit brin de magie du jour, c'est une toute petite phrase, elle paraît même ridicule vue de loin tellement elle est banale et pourtant...Elle fait des miracles !
Je vous la donne ?

Allez, jour de bonté, c'est parti !

"De quoi as-tu besoin maintenant ?"

Prenez une bonne crise incompréhensible de votre enfant, du genre pelote de fil pleine de noeuds mâtinée d'émotions avec amplificateur
et testez, vous verrez...

mercredi 3 mai 2017

Une planche, un clou, un marteau et un trou


Comment faire comprendre à nos enfants que, lorsqu'ils ont blessé l'autre par leurs propos, il y a, au delà de la demande de pardon, la nécessité d'une réparation ?

Voici donc une idée prise je ne sais même plus où pour expliquer ce concept (auteur, si tu te reconnais, manifeste-toi !).

Prenons donc une planche, plantons-y un clou avec notre marteau. Ce clou, c'est le mal que l'on a fait à l'autre. Demander pardon, c'est retirer le clou, c'est déjà ça de pris, on reconnaît que l'on a fait mal.

Mais il reste le trou dans la planche...
et c'est pour ce trou qu'il faut trouver un moyen de réparer. Sinon le trou reste. Et c'est moche.


Pour ceux qui ne comprennent pas que des mots peuvent faire mal et parfois plus mal encore que des coups, voici une courte expérience menée par une enseignante illustrant très bien ce qu'il se passe en chacun... (vous pouvez retrouver l'intégralité de l'expérience en cliquant sur l'encart Facebook).







Aujourd'hui, pendant une leçon, j'ai introduit deux pommes aux enfants. Ce qu'ils ne savaient pas : juste avant le cours, j'ai laissé tomber une des deux pommes plusieurs fois  sur le sol. Elle restaient identiques en apparence malgré tout.

Nous avons parlé des deux pommes et les enfants les ont décrites : toutes deux étaient rouges, avaient la même taille et semblait aussi savoureuse l'une que l'autre. J'ai pris la pomme "abîmée" dans mes mains en disant que je la détestais, quelle était dégoûtante  [...] et que la tige était bien trop petite. J'ai ajouté que je ne l'aimais pas tout simplement, que je voulais que les enfants ne l'aiment pas non plus et que nous l'insultions. Certains enfants me regardaient interloqués, mais nous nous sommes passés la pomme en l'insultant : "t'es une pomme qui pue", "je ne sais même pas pourquoi tu existes", "tu grouilles certainement de vers de terre", etc. Nous l'avons vraiment détruite, à tel point que je m'en sentais coupable. Lorsque nous nous sommes passés la seconde pomme, nous l'avons complimentée : [...] "tu as une belle couleur", etc. Puis, j'ai repris les deux pommes et nous avons de nouveau énuméré les similarités et les différences. Encore une fois, les pommes étaient identiques.  J'ai alors coupé les pommes en deux : celle à qui nous avions dit des compliment avait la chaire claire. La seconde, insultée, avait la chaire brunie et abîmée. Les enfants ont immédiatement compris [...]. L'intérieur marron représentait exactement ce qui arrivait chez une personne lorsqu'elle est harcelée verbalement ou physiquement.[...]

mercredi 1 mars 2017

Bienveillance et maternité


Un petit billet pour réagir à cet article du Huffington Post, dans lequel l'auteur nous montre combien l'éducation bienveillante est une bonne chose si....elle n'ignore pas les conditions dans lesquelles on peut l'exercer (ou non) et si elle ne culpabilise pas celles et ceux qui ne peuvent pas l'exercer faute de réunir les conditions préalables à sa bonne exécution.

Puis-je être bienveillante, positive avec mes enfants (et mon mari) quand je n'ai pas un moment pour me poser, quand personne ne prend le relais, quand chaque jour apporte son lot de contrariétés ou drames plus ou moins lourds suivant les familles, quand mes enfants sont particulièrement inspirés pour me faire tourner en bourrique, quand je n'ai pas le temps de dormir, de prendre du temps pour moi, quand la vie ne me fait pas de cadeau ?


Non, évidemment, dans ces conditions-là, il est héroïque de pouvoir rester bienveillant. C'est de l'ordre du miracle de pouvoir le rester...
Or, avec l'éducation bienveillante, se développe tout un ensemble de "diktats" pour être une bonne mère (ou un bon parent). La bonne mère accueille toujours avec bienveillance l'expression des émotions de ses enfants par exemple...sous entendu, si tu ne le fais pas, tu es une mauvaise mère...

Sur ce blog, j'ai toujours essayé d'envisager l'éducation positive (ou bienveillante, appelez ça comme vous voulez), comme un bouquet d' outils dont je peux me servir. Je sais qu'ils existent, et pour autant, je ne m'en sers pas toujours. Ce sont des portes de sorties, des fenêtres qui permettent d'envisager une autre manière de faire. Mais croyez-moi (et ceux qui me connaissent peuvent en témoigner), non, je ne suis pas toujours bienveillante, non je n'ai pas toujours envie de faire un effort pour que les choses se passent mieux, non tout ne se résout pas d'un coup de baguette magique grâce à une super technique. C'est pour cela que j'envisage ici les choses sous la forme de petits pas... juste des petits pas, chaque jour, quand c'est possible et parfois ça ne l'est pas. Et ça n'est pas grave que cela ne le soit pas. On a le droit de ne pas pouvoir faire ce petit pas sans culpabiliser. Chaque jour faire de son mieux même si le mieux n'est pas extraordinaire voire carrément au ras des pâquerettes...

Oui, parfois nous avons des réactions inadéquates par rapport à la bienveillance que l'on nous demande d'avoir en tant que parent...et je ne vous parle même pas des réactions des enseignants dans leur classe  (ils subissent également ce diktat du 100% bienveillant, or, comme nous, ils sont humains).

Nous sommes simplement humains, bêtement humains, courageusement humains, généreusement humains. Nous nous trompons humainement et c'est très bien comme ça. Imaginez si nos enfants avaient affaire à des parents parfaits ? Comment imaginer pouvoir faire mieux ou autrement que ses parents dans ce cas ?

Alors réjouissons-nous de nos imperfections, de nos erreurs, de nos maladresses, de nos errements et cessons de culpabiliser. La vie est ainsi. Imparfaite. Imparfaite et belle.


mardi 5 juillet 2016

Un petit mot et puis c'est tout


En ce moment, fin d'année oblige, ça chauffe, tout le monde est fatigué et la grisaille n'arrange rien. Vivement les vacances.

mercredi 27 avril 2016

le diner hum hum


Ou l'écoute active pour les nuls.
Ou encore Mr Jourdain pratique l'écoute active sans le savoir.

Nos rythmes actuels nous permettent peu de passer du temps de qualité avec nos enfants. Et parmi ces temps, il y en a un qui subit de plein fouet cette désynchronisation, c'est le repas familial.
Nous avons moins de temps pour nous asseoir tous ensemble autour d'une table et prendre un repas ensemble. Chacun va et vient au gré de ses activités et parfois il ne reste guère que le week-end pour partager sa table avec ceux qui nous sont chers.

Et pourtant, si on veut apaiser les tensions, créer de bons moments familiaux, écouter les uns et les autres, c'est  THE place to be.

lundi 25 avril 2016

Apprendre à résoudre un conflit



Et une nouvelle petite affiche pour mes toilettes (rassurez-vous, j'enlève les précédentes, trop d'infos, tue l'info !). Et chez moi, elle sert déjà ! (je n'ai pas dit qu'on n'entendait pas de cris, mes enfants restent normaux).

Pour télécharger le PDF, rendez-vous sur ce site.

lundi 29 février 2016

Bienveillant avec soi-même


Oui, encore et toujours, je reviens sur cette bienveillance dont je parle régulièrement. Mes lectures"éducatives" m'ont beaucoup menées sur ce chemin-là et aujourd'hui, après avoir intégré deux trois petites choses à mon quotidien, ma conclusion est que tout cela commence par soi-même, charité bien ordonnée, toujours.
Avoir trouvé des ressources, des portes de sorties (ou des fenêtres) pour passer le fichu mur qui se dresse souvent devant moi, c'est déjà beaucoup mais je ne suis pas  toujours en état de les utiliser. Quand les émotions sont trop fortes, on a beau avoir tout dans sa besace, on peut toujours courir pour sortir LE bon truc au bon moment.
Alors, pour moi, la bienveillance, c'est aussi de s'autoriser à être bien bien nulle parfois et de rectifier quand l'occasion se présente, demander pardon. Lâcher-prise...Encore et toujours !
Alors, pour cette semaine, je vous souhaite beaucoup de bienveillance envers vous même !

vendredi 3 juillet 2015

Communication non violente, suite

Source : Bloculus

Aujourd'hui, je partage avec vous cette trouvaille du site Bloculus

Outre le fait que je partage avec ce blogueur la même ardoise Velleda (quoique, la mienne a un bord rouge), je trouve sa synthèse de la communication non violente particulièrement bien faite.

Je ne peux continuer sans citer aussi Aloès qui m'a fait connaître ce blog et ce dessin.
Moi qui suis nulle en infographie par ordinateur, ce dessin m'ouvre des perspectives d'illustration pour le blog, car, je te le rappelle, j'ai moi aussi une ardoise (et même des feutres de plusieurs couleurs), et, une fois que j'aurai enlevé la liste de courses, la to do list des milliards de chose qu'il me reste à faire avant les vacances, j'aurai vraisemblablement un petit recoin pour faire des graffitis.
bref...Je m'égare...

Donc.
Je trouve ce dessin bien résumé, un petit truc à garder sous le coude en cas de besoin urgent de communication. Le type de piqûre de rappel pas trop douloureux mais efficace quand même.
Et comme il se trouve qu'avec mon caractère, hum...hum...entier ... ch... (si, si, je vous jure) j'en ai souvent besoin, je me suis dit que je n'étais peut-être pas la seule.
A bon entendeur salut.


mardi 2 juin 2015

Faire et parfaire...



L'autre jour, j'avais partagé sur Facebook cette image trouvée je ne sais même plus où (auteur, si tu te reconnais, dis-le moi !) et je trouve qu'elle résume assez bien la tentation du perfectionnisme et ses effets pervers.
Chez nous, on appelle ça "Le mieux est l'ennemi du bien".
Mais je trouve que la formulation "Fait est mieux que parfait" s'applique mieux à notre quotidien de maman (bizarrement c'est moins le cas pour les choses du quotidien en ce qui concerne les papas, on se demande pourquoi ;-)
En effet, il n'est pas rare de vouloir faire un super génial gâteau d'anniversaire, tellement génial que finalement on a envoyé bouler tout le monde et on a été franchement désagréable pour y parvenir.
Ah, c'est sûr, notre maison est briquée de fond en comble, mais nos enfants n'ont pas trouvé d'oreille attentive pour se confier.
On est super au point sur les inscriptions aux activités, les gâteaux pour la kermesse, les quinze réunions de la semaine et j'en passe...mais on a pas passé une seconde agréable avec les siens.

Alors...dans le même veine que notre histoire de Marthe et de Marie, remettre chaque nécessité à sa juste place, faire de son mieux mais sans en faire trop...Encore un numéro  d'équilibriste que cette petite phrase peut aider à équilibrer.

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jeudi 9 avril 2015

Charité bien ordonnée...


Commence par soi-même.
Ou comment devenir bienveillant si on ne l'est pas envers soi-même d'abord.
Comment être bienveillant alors que parfois les émotions débordent ?
Comment être bienveillant alors que la colère nous envahit ?
Comment être bienveillant alors qu'on en peut plus.

Impossible de montrer le bon exemple à nos enfants sans cela...
Nos enfants suivent notre exemple et bien plus rarement nos conseils...

Voici quelques idées de charité envers soi-même :

mardi 7 avril 2015

La semaine sans télé


Encore une fois, je reprends une idée trouvée sur le site grandir avec Nathan.

Une semaine sans télé (ou sans écran !), c'est bien, mais passé le choc, on se retrouve comme des ronds de flan à se demander ce qu'on pourrait bien faire pendant ce temps libéré.
On a bien l'air bête.
Alors, pour que cette semaine sans télé soit une réussite, encore une fois, un peu d'organisation (mais on peut le faire une bonne fois pour toutes) et voilà une semaine thématique que toute la famille devrait réclamer plus souvent.
On y va ?
C'est parti !

On prend un planning de semaine (il y en a des tas sur internet) ou bien on le fabrique si on a plus de temps, on liste toutes les activités que l'on aimerait bien faire ensemble (ben, oui, le but du jeu c'est de passer plus de temps de qualité ensemble, sinon à quoi bon !) et on va attribuer pour chaque jour un type d'activité.

Exemple:

Lundi : regarder les albums photos
Mardi : faire des jeux de société
Mercredi : faire de la cuisine ensemble
Jeudi : Aller à la bibliothèque et prendre le temps de lire les livres
Vendredi : Préparer un spectacle familial
Samedi : faire un câlin géant
Dimanche : faire une grande balade ou aller visiter un lieu qui plaît à tout le monde


On pourrait aussi rajouter :

inviter des amis
faire du sport
aller voir un spectacle
bricoler
faire du vélo
lecture collective tous calés sur le lit des parents
...

Et vous, vous rajouteriez quoi ?

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mardi 31 mars 2015

Repeat please...

Coco, file ranger ta chambre, ça fait dix fois que je te le demande...
En ce moment, je suis particulièrement concernée par cette problématique, cette sensation étrange et gonflante de parler une langue étrangère. Cette impression de répéter sans cesse les mêmes choses, de tourner en boucle, d'être un magnéto...
Alors je cherche comment éviter d'avoir l'air d'un perroquet furibard dès potron-minet. Comme ma mémoire ne tourne pas bien rond en ce moment, j'ai décidé de me faire un petit mémo à aller regarder dès que je sens que ça déraille (et que donc je radote).