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vendredi 18 décembre 2015

Le vendredi c'est filmographie : La princesse Kaguya

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Envie de jolis dessins, de petits bonheurs du quotidien, ce film est pour vous !

L'histoire c'est celle d'un coupeur de bambou qui trouve au coeur d'un des bambous une toute petite princesse. Il la recueille et la ramène chez lui précieusement. Une fois dans les mains de sa femme, cette minuscule princesse à croquer se transforme en un petit bébé que le coupeur de bambou et son épouse vont élever, persuadés qu'il s'agit d'une personne au destin particulier, une princesse qui pousse aussi vite qu'une pousse de bambou. Ils vont tout faire pour lui offrir une vie de princesse. Le scénario est issu d'un conte traditionnel japonais.

Je ne dévoile pas la suite ni la fin (que j'ai moins appréciée), mais ce film est une petite pépite du cinéma d'animation japonais. Les dessins réalisés à l'aquarelle sont de toute beauté, d'une finesse extraordinaire. Le réalisateur s'attache à nous montrer tous ces petits riens du quotidien qui rendent la vie si belle : un enfant qui boit goulûment le sein de sa mère, un enfant qui fait ses premiers pas, qui rit, la beauté de la nature, du jour qui se lève, l'amitié, l'enchantement d'une forêt, du printemps et c'est un véritable émerveillement. Une démonstration de force du bonheur apporté par la simplicité.
Peut-être que, comme moi, la fin vous laissera un peu sur votre faim, mais elle fait d'autant plus ressortir la beauté de la simplicité et des émotions humaines.
Chez nous, la fin a été l'occasion d'une discussion sur ce que chacun avait compris du film, et sur l'avis de chacun mais à l'unanimité tous ont goûté la finesse des dessins et la chanson thème du film.


vendredi 9 octobre 2015

Le vendredi c'est filmographie : Les quatre filles du docteur March


Encore un bon film vu en famille (même si n° 3 et 4 n'ont vu que la moitié).
Ce grand classique de la littérature est une petite pépite pour les zèbres notamment.
On y retrouve un très beau spécimen en la personne de Joséphine qui, malgré ses maladresses permanentes, son côté inadapté à la vie sociale, a des dons particuliers.
J'ai trouvé ce film intéressant car l'aspect vie de famille qui est le centre du film nous montre aussi des attitudes de la maman face à ce volcan de fille (et aux autres filles qui ont chacune leur spécificité et leur caractère).
Une bonne manière aussi de montrer à nos enfants que, malgré des gros défauts un peu pénibles pour tout le monde, ils ont chacun des dons à faire fructifier.

vendredi 31 juillet 2015

Vice versa

Les vacances et deux ou trois autres choses ne m'ont pas laissé l'occasion de vous conter notre virée au cinéma avec les 4 pioupious pour aller voir Vice versa.

Alors...Par quoi commencer...
J'avais entendu parler de ce film depuis longtemps, le thème me parlait particulièrement, j'avais vu quelques extraits et enfin, je me disais que certains d'entre nous pourraient bien en tirer quelque chose.
Bref...J'avais une attente assez forte (c'est un euphémisme).

Concrètement parlant, il faisait chaud, très chaud dehors et dans mon appart aussi. Le cinéma, lui, était climatisé. Raison de plus pour y aller.

Plus concret encore, la Paupiette faisait partie de l'équipée. Elle ne nous a pas déçus. Elle a même été carrément à la hauteur de ses capacités de bougillon. J'ai passé ma séance avec un petit ressort qu'il fallait faire taire régulièrement. De quoi aborder sereinement la séance.

Donc...

Petit rappel du sujet du film : nous suivons Riley, pré-ado américaine, fan de hockey sur glace, obligée de déménager à San Francisco avec ses parents. L'intérêt de cette histoire est que nous avons accès aux émotions de Riley via des personnifications de ses émotions et une représentation allégorique de son cerveau.
Jusque là, rien à dire, c'est plutôt intéressant d'apprendre comment cela fonctionne là-haut.
Et puis quoi de mieux qu'un déménagement pour générer la confusion des sentiments dans un cerveau d'enfant ?
Les petits personnages des émotions sont plutôt rigolos, la représentation du cerveau plutôt bien vue. (sauf pour les moins de 8/9 ans à qui ces représentations parlaient peu)
Il y a un certain nombre de dialogues bien vus, de situations bien croquées. J'ai particulièrement retenu la manière de représenter le passage de l'enfance à l'adolescence avec la disparition de la puissance d'imagination de l'enfant. Elle est représentée sous la forme de l'ami imaginaire qui disparait peu à peu, tombant dans le néant des souvenirs. J'ai pour ma part un souvenir très marquant de cette disparition. Petite, je jouais énormément aux Playmobils, inventant des histoires sans fin et, du jour au lendemain, cette source d'inspiration s'est tarie. Impossible de relancer la machine à histoires. Une page venait de se tourner sans crier gare.
Il y a aussi une excursion dans les cerveaux du père et de la mère qui vaut son pesant de cacahuètes !

De mon point de vue d'adulte, je n'ai pas totalement été emballée par ce film, peut-être les remous de la Paupiette m'ont-ils empêchée de me concentrer ? Je l'ai trouvé long par moment et pas forcément aussi intéressant que je l'avais imaginé.
Les enfants, eux, ont beaucoup apprécié en revanche. Notamment les deux grands. J'irais même jusqu'à dire que le film leur a fait du bien, ils ont appris des choses sur leur fonctionnement, sur leurs émotions, sur leurs colères, leurs tristesses, leurs joies. D'un certain point de vue, ils se comprennent mieux depuis. Notamment celui qui avait besoin de ceci. Il est devenu plus facile de parler des émotions de chacun ensemble. Un vrai bénéfice !

Bilan : un film moins bien que prévu pour moi mais très intéressant pour les enfants.
Du coup le verre à moutarde Vice versa fait un tabac à la maison !

NB :  pour les petits zèbres, c'est intéressant aussi !

vendredi 10 juillet 2015

Un peu de maths ?



Voilà, à peine en vacances, je vous ressers des maths, pfff...
Mais pas n'importe quels maths, les maths vus par Disney. Une autre manière de parler des mathématiques !
Donc...ni vu ni connu je t'embrouille, on met les enfants devant et c'est parti pour des devoirs de vacances indolores....

vendredi 7 mars 2014

Le vendredi c'est filmographie : La vie des autres


Pour ce vendredi, je n'ai pas pris un film léger léger, ni même drôle, encore moins attendrissant.


On y parle de Stasi, d'Allemagne de l'Est, d'appartements sur écoute, de confiance en l'autre. La raison pour laquelle je vous le présente c'est qu'on y parle aussi de ce qui rend l'homme bon, de ce choix intime que nous avons continuellement entre le bien et le mal face à l'absurdité de ce qui peut nous être demandé parfois. Un film sur l'art de pouvoir se regarder dans la glace sans que notre conscience ne tremble, sur cette toute petite chance que nous pouvons saisir de faire le bien alors que tout paraît impossible et qu'on revient de très très loin.



vendredi 21 février 2014

Le vendredi c'est filmographie : l'extravagant Mr. Deeds


Un jeune homme issu d'une petite ville américaine se retrouve héritier de son oncle et des 20 millions de dollars qui vont avec. Les conseillers de son oncle viennent l'extraire de sa paisible vie  (qu'il gagne en écrivant des vers et en jouant du Tuba) pour qu'il vienne gérer sa fortune colossale telle qu'ils l'entendent.
Sa naïveté, son extravaguance, sa gentillesse, son manque total d'ambition  et son manque d'intérêt pour l'argent sont désarmants et mettent en relief le cynisme et la malhonneteté de l'entourage de feu son oncle .
Toutes ces caractéristiquent peu communes pour un héritier vont déranger puis exaspérer ce milieu d'affaire jusqu'à se retourner contre lui. Y compris une journaliste chargée de suivre cet hériter peu banal et d'en raconter la vie drolatique car totalement décalée. 

Un film qui met en avant des qualités qui "ne payent pas", en tout cas pas du premier coup, mais qui permettent à tout homme de pouvoir se regarder dans un miroir.
Un film à voir et à revoir. Un film à regarder avec ses ados pour discuter de certaines valeurs et de la hiérarchie que l'on peut leur donner dans nos vies. Un film qui parle aussi tout simplement de ce qui peut rendre un homme heureux.




vendredi 27 décembre 2013

Le vendredi c'est filmographie : La merveilleuse histoire de Noël


Je crois qu'il est inutile de vous raconter l'histoire, vous la connaissez...Et elle est ici particulièrement fidèle au texte de la Bible. Pour ce qui est du dessin animé, c'est, je trouve, un très beau récit de Noël à la fois doux et réaliste avec une musique envoutante, c'est même drôle ! J'arrive à coller les 4 miens devant (donc à partir de 2 ans) pour le plus grand plaisir de tous. Ce dessin animé peut être vu jusqu'à 9/10 ans (après on s'expose dangeureusement aux remarques subtiles des ados). Une très agréable manière de transmettre ce beau récit de la Nativité. Un beau moment de partage devant un dessin animé de qualité. A voir et revoir sans aucune lassitude.

Parrains, marraines qui ne savez quoi offrir, avec ce DVD, succès garanti ! (dommage que je ne touche rien à faire la promo..Avec tout ce que je vous vante à longueur de billets...)

vendredi 20 décembre 2013

Le vendredi c'est filmographie : Family man


image AlloCiné

On continue avec les films américains. Un peu plus récent puisqu'il date de 2000.


Cette fois-ci, il s'agit d'un homme (Nicolas Cage) qui a quelque peu "oublié" sa petite amie des années étudiantes (Tea Leoni) pour faire carrière dans un cabinet de conseil en affaire dont il est le directeur charismatique limite insupportable. Le soir de Noël, alors qu'il fait ses courses, Jack assiste à un vol à main armée dans une épicerie et intervient courageusement. Après une brève bagarre, il perd connaissance. En récompense, le destin va lui montrer quel autre homme il aurait pu être. Il se réveille le lendemain matin aux côtés de celle qui aurait pu être sa femme, au mileu d'une maison middle-class avec deux enfants en bas-âge.
Si au départ, il hallucine du mode de vie familial (non, personne ne porte de costume hors de prix, un tee-shirt c'est bien suffisant si c'est pour que le petit dernier recrache son biberon, les parents courent après le temps, etc..) il prend peu à peu conscience de tout les petits bonheurs que recèle la vie de famille. Il arrive même à y prendre goût...
Une gentille comédie à voir quand on est découragé par tous les aspects négatifs de la vie de famille. On s'aperçoit alors de ce que l'on ne regarde plus ou pas assez et on apprend à se réjouir à nouveau de tout ce qui nous est donné de vivre avec les membres de notre famille. Un film qui sans être LE film du siècle car beaucoup de choses y sont assez convenues, est un beau film pro-famille dans lequel on retrouve agréablement un certain nombre de valeurs qui fondent nos familles. A regarder dans un canapé bien confortable, emmitouflée dans une couverture toute douce, un bon thé chaud près de soi (et les enfants au lit) un soir des vacances de Noël...


FAMILY MAN - Bande-annonce VF by CoteCine

vendredi 13 décembre 2013

Le vendredi c'est filmographie : Elle et Lui



Elle et Lui, An affair to remember, film américain de 1957 avec Gary Grant et Deborah Kerr. Un playboy sur le point de se caser avec une riche héritière rencontre une chanteuse de cabaret - elle aussi sur le point de convoler- lors d'une croisière transatlantique. A la croisée de leurs chemins respectifs, ils se donnent rendez-vous 6 mois plus tard en haut de l'Empire State Building, se laissant le temps de mettre leurs affaires en ordre et de réfléchir à la suite à donner à  leur courte aventure paquebotesque qui a supplantée leurs amours respectifs.
Je ne vous donne pas la suite, mais les dialogues (surtout dans la première moitié) sont savoureux. Des superbes vues de Villefranche sur Mer. Un film sur les choix que nous faisons, les moyens que nous nous donnons et ce que nous faisons des évènements que nous traversons.
Romantique, mélo, guimauve, daté mais délicieux !
A voir à deux, en amoureux...

vendredi 6 décembre 2013

Le vendredi c'est filmographie : La vie est belle de Franck Capra



Comme c'est bientôt Noël, j'ouvre une nouvelle rubrique filmographie (d'ailleurs vous pouvez toujours me donner des idées de films à regarder !), des films qui font du bien...
Comme c'est toujours bientôt Noël, j'ai pris l'angle "histoire qui se passe pendant le temps de Noël"
Et pour commencer, voilà La vie est belle de Capra (It's a wonderful life) daté de 1947, j'ai cru comprendre que c'était LE film de Noël chez les américains, l'équivalent du Sissi chez nous. Redif systématique every Christmas.
L'histoire ? Sans tout vous dévoiler, un ange gardien (décidément, c'est ma thématique cette année) qui n'a pas encore gagné ses ailes est envoyé auprès d'un homme alors que celui-ci a décidé de mettre fin à ses jours. Avant cela, l'ange revisite (et nous aussi) les moments clés de la vie de cet homme, son enfance, ses études, la rencontre avec sa femme, son métier et comment il en est arrivé-là (les 2/3 du film) et puis il agit ...
Un film un peu daté certes mais qui fait un bien fou. Un film qui parle de combien sans le savoir nous pouvons faire du bien autour de nous, de tout ce que nous apportons d'unique au monde par notre simple existence.