vendredi 23 janvier 2015

Le principe de réalité

Ou pourquoi je pratique les pas de fourmis et le glanage.
L'ennui quand on a un blog psychophiloparentoeducatograndn'importequoito, c'est qu'on peut avoir tendance à privilégier certaines pistes plus que d'autres.
C'est la pensée qui m'est venue en allant sur un site de parentalité très connu (je ne donnerai pas de nom, inutile d'insister !). On trouve certes de très bons outils dans la communication non-violente, l'éducation positive, la discipline bienveillante, la gestion des émotions mais il ne faut pas oublier que nous sommes nous. Différents des autres puisque nous sommes nous. Et que tout ne s'appliquera pas à nous. Que non, tous ces outils ne nous conviennent pas. Désolée, je ne prends pas le kit du parent -époux-humain parfait. C'est impossible. Cela n'existe pas.
Ne pas s'imposer des réflexions qui ne correspondent pas à ce que nous sommes, même si, sur le papier, cela a l'air vraiment chouette (et ça l'est !)
Faire le tri.
Ne garder que ce qui a un écho en nous.
Penser que ces outils ne seront utiles que si nous prenons le temps d'être aussi nous-mêmes.
Ne pas s'oublier
Changer petit à petit sa manière de faire.
Ne retenir que les petits éléments qui nous font vraiment avancer.
Se nourrir des réflexions des autres mais ne pas oublier de diversifier les sources. Ne pas se cantonner à un type de point de vue.
Et surtout, garder près de soi ce bon vieux principe de réalité qui, tel un tamis, nous épargnera les scories pour nous laisser les pépites.

11 commentaires:

  1. Surtout "ne garder que ce qui nous parle !"

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    1. Chaque chose venant en son temps, le reste nous parlera peut-être plus tard !

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  2. Merci de relativiser. Je trouve aussi cela très bien mais pas toujours (tous les jours) applicable, lorsque je ne suis pas fatiguée, énervée...je me rends compte que "naturellement" je passe généralement par ces méthodes donc mon plus grand travail est de m'obliger à me coucher tôt pour les mettre en pratique le plus souvent possible !!!
    En plus, dans mon couple lorsque j'écoute mon mari parler aux enfants,je me rends compte qu'il fait parfois tout l'inverse de ce qui est conseillé, (bien sur il ne lit pas les mêmes blogs que moi et heureusement !) Sur le coup, j'ai envie de l'interrompre et de lui dire comment il devrait faire (n'importe quoi!!!) mais maintenant je relativise, il vaut mieux qu'il fasse comme il le sente et qu'il soit là et s'occupe d'eux à sa façon, pas parfaite mais paternelle et avec beaucoup d'amour , plutôt que d'être aux abonnés absents. On voit toujours la paille dans l’œil du voisin plutôt que la poutre dans son œil.
    Nous sommes complémentaires et je me dis que ce sera surtout en m'observant appliquer ces méthodes et en voyant leur résultat qu'il découvrira d'autre moyen de communiquer, qu'il reprendra ou non. Nos imperfections et nos erreurs sont aussi là pour que nos enfants apprennent à vivre ensemble

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    1. Il y a une citation de Gandhi qui s'applique bien ici : "soit le changement que tu veux voir dans le monde".
      Nous n'avons pas le pouvoir de changer l'autre, en revanche nous avons le pouvoir de nous changer et par ricochet les choses peuvent changer autour de nous (avec toujours des surprises à la clé !).

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  3. "Ne garder que ce qui a un écho en nous." Ca résume tout.

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    1. L'expérience venant, d'autres choses nous parleront en leur temps. (ou pas)

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  4. Très vrai tout ça...

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  5. voilà ça c'est le billet de départ de ce qu'il me faut en ce moment ...

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    1. A vos marques, prêts, partez ! (et une cure de magnésium pour madame)

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  6. tout à fait d'accord ! un outil pour un instant T ; pour telle circonstance ou tel enfant !
    et je rajouterai que ce qui tue par dessus tout c'est la comparaison avec les autres ....
    nous avons à être nous mêmes et pas des clones d'autres ; en outre nous ne savons jamais ce qui se passe chez eux une fois la porte fermée ...
    Le Seigneur nous a crées uniques et c'est en étant nous même que nous serons heureux et que nous ferons fructifier nos talents.

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    1. Je n'ai pas parlé de la comparaison, mais tu as raison, elle tue beaucoup et ne nous permet pas de voir ce qu'il se passe vraiment chez nous (et de profiter des bons aspects).
      Faisons fructifier nos talents.

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