vendredi 31 juillet 2015

Vice versa

Les vacances et deux ou trois autres choses ne m'ont pas laissé l'occasion de vous conter notre virée au cinéma avec les 4 pioupious pour aller voir Vice versa.

Alors...Par quoi commencer...
J'avais entendu parler de ce film depuis longtemps, le thème me parlait particulièrement, j'avais vu quelques extraits et enfin, je me disais que certains d'entre nous pourraient bien en tirer quelque chose.
Bref...J'avais une attente assez forte (c'est un euphémisme).

Concrètement parlant, il faisait chaud, très chaud dehors et dans mon appart aussi. Le cinéma, lui, était climatisé. Raison de plus pour y aller.

Plus concret encore, la Paupiette faisait partie de l'équipée. Elle ne nous a pas déçus. Elle a même été carrément à la hauteur de ses capacités de bougillon. J'ai passé ma séance avec un petit ressort qu'il fallait faire taire régulièrement. De quoi aborder sereinement la séance.

Donc...

Petit rappel du sujet du film : nous suivons Riley, pré-ado américaine, fan de hockey sur glace, obligée de déménager à San Francisco avec ses parents. L'intérêt de cette histoire est que nous avons accès aux émotions de Riley via des personnifications de ses émotions et une représentation allégorique de son cerveau.
Jusque là, rien à dire, c'est plutôt intéressant d'apprendre comment cela fonctionne là-haut.
Et puis quoi de mieux qu'un déménagement pour générer la confusion des sentiments dans un cerveau d'enfant ?
Les petits personnages des émotions sont plutôt rigolos, la représentation du cerveau plutôt bien vue. (sauf pour les moins de 8/9 ans à qui ces représentations parlaient peu)
Il y a un certain nombre de dialogues bien vus, de situations bien croquées. J'ai particulièrement retenu la manière de représenter le passage de l'enfance à l'adolescence avec la disparition de la puissance d'imagination de l'enfant. Elle est représentée sous la forme de l'ami imaginaire qui disparait peu à peu, tombant dans le néant des souvenirs. J'ai pour ma part un souvenir très marquant de cette disparition. Petite, je jouais énormément aux Playmobils, inventant des histoires sans fin et, du jour au lendemain, cette source d'inspiration s'est tarie. Impossible de relancer la machine à histoires. Une page venait de se tourner sans crier gare.
Il y a aussi une excursion dans les cerveaux du père et de la mère qui vaut son pesant de cacahuètes !

De mon point de vue d'adulte, je n'ai pas totalement été emballée par ce film, peut-être les remous de la Paupiette m'ont-ils empêchée de me concentrer ? Je l'ai trouvé long par moment et pas forcément aussi intéressant que je l'avais imaginé.
Les enfants, eux, ont beaucoup apprécié en revanche. Notamment les deux grands. J'irais même jusqu'à dire que le film leur a fait du bien, ils ont appris des choses sur leur fonctionnement, sur leurs émotions, sur leurs colères, leurs tristesses, leurs joies. D'un certain point de vue, ils se comprennent mieux depuis. Notamment celui qui avait besoin de ceci. Il est devenu plus facile de parler des émotions de chacun ensemble. Un vrai bénéfice !

Bilan : un film moins bien que prévu pour moi mais très intéressant pour les enfants.
Du coup le verre à moutarde Vice versa fait un tabac à la maison !

NB :  pour les petits zèbres, c'est intéressant aussi !

2 commentaires:

  1. J'hésite, j'ai peur que Numérobis soit encore trop petite, elle n'a que 6 ans....

    RépondreSupprimer
  2. J ai emmené voir ce dessin animé à mes zèbres 7et 5 ans. Ca leur parle encore ! J ai bien aimé moi aussi !

    RépondreSupprimer

Vos commentaires sont les bienvenus ! Ils permettent de partager encore plus et de nous enrichir mutuellement, alors n'hésitez pas !