jeudi 18 avril 2013

Devoirs du soir...espoir ?


Pour des raisons d'organisation familiale mais aussi de mise en confiance de l'Albatros, nous avons opté pour un début de semaine à l'étude de l'école, le lundi soir. Maintenant que le P'tit Prince a lui aussi rejoint la grande école, j'ai maintenu cette organisation. J'y vois, pour moi, plusieurs avantages...

1. Les devoirs avec l'Albatros pouvant être...conflictuels, cela dédramatise d'emblée le rapport au devoirs et l'effet dure une semaine...(ou presque)

2. Ils ont acquis, grâce à cela, de bonnes méthodes et de l'autonomie pour s'organiser dans le travail du soir et c'est tout bénef pour  le restant de la semaine...

3. Mon réservoir de patience n'est pas entamé dès le début de la semaine, et Dieu sait comme ce réservoir connait parfois des instants de sécheresse...Autant gérer au mieux ses ressources...

4. Je profite d'une après-midi un peu plus longue une fois par semaine, c'est pas du luxe, ça me permet de souffler un peu, même si la Paupiette me tient encore compagnie.

5. Nous abordons les devoirs beaucoup plus sereinement et tout se passe bien...ou presque, avec l'Albatros, un grain de sable dans les rouages et c'est Hiroshima...

6. La distance prise avec la question des devoirs me permet, lorsque Hiroshima et Nagasaki se déclarent, d'interrompre les devoirs et de les autoriser à aller jouer à ce qu'ils veulent en attendant les retombées radioactives (je suis peut-être influencée par la Corée du Nord en écrivant ce billet...). Et nous reprenons lorsque leurs cerveaux sont à nouveau disponibles un peu plus tard (ou pas et dans ce cas j'explique à la maîtresse avec un petit mot dans le cahier, mais c'est extrêmement rare...ça a dû arriver deux fois en 4 ans)

Donc vive la délégation des devoirs !  J'évite la crise de nerfs qui sans cela serait quotidienne. 
Qui n'a pas fait de recherche sur internet ou d'explication de la division avec retenue avec l'Albatros ne peut pas comprendre...L'impression d'avoir affaire à un cerveau bloqué par un mur de béton armé derrière lequel ça tourne en boucle jusqu'à l'implosion.

On objectera que tout cela a un coût. C'est certain, on ne peut le nier. Mes enfants sont dans le public donc ce n'est pas très cher (même si multiplié par 3, 3 fois pas grand chose ça commence à faire), c'est toujours moins cher qu'une personne à domicile pour les aider à travailler et surtout pour cette autonomie-là et cette tranquillité-là, ça n'est vraiment pas cher payé.

PS : un septième avantage : c'est le grand blond avé la chaussure qui va les chercher à l'étude ce qui lui permet de mettre les pieds dans leur école au moins une fois par semaine
Et un 8e avantage pour Milou, qui elle va à la garderie pendant ce temps, le goûter le l'école est bien meilleur que celui de maman !

Billet dont la création n'est pas étrangère à  Relation-aide dont les articles sont très inspirants !

Et vous, vous faites comment pour ne pas devenir chèvre ?

17 commentaires:

  1. Moi je fais l'école à la maison. J'ai les enfants quand ils sont encore frais, et on ferme tout à midi !

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    1. Mais quelle idée géniale ! Par contre je ne me vois pas du tout faisant l'école à la maison. Hors de chez moi et avec d'autres enfants que les miens, j'adore ça. Mais avec le s miens...Bilan : j'ai des devoirs du soir !

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  2. Nous aussi, étude (primaire et maternelle) lundi et mardi soir...et franchement je revis, les devoirs sont à peu près faits, et je les récupère souriante et tolérante...pour Rayures comme pour Albatros c'est idéal pour désamorcer les crises!

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    1. T'as vu c'est pas mal ! J'avais initié ça à cause du boulot et finalement ça dure pour mon plus grand plaisir et celui de l'Albatros (tu dois bien imaginer ce que des crises d'Albatros veulent dire...)

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  3. Je fais l'école à la maison... et quelquefois cela ressemble au sketch d'Anne Roumanoff (qui m'a fait bien rire !)La dictée c'est du vécu !
    Je pense que quand on en arrive là, il est temps de lever le pied, et de faire une semaine allégée avec révision et lectures à haute voix...
    Histoire de rétablir la complicité et l'amour de l'apprentissage au plus vite !
    Mais votre organisation me paraît bien vue.

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    1. Ah, l'école à la maison, quel courage !!! Et quelle patience ! J'en serais bien incapable !

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  4. Etude tout les soirs jusque 18h00

    Pour le CM1: le WE, on travaille le maximum des devoirs de la semaine suivante (jusque la dictée du vendredi)et à l'étude elle révise.... (je me doute que ce n'est pas intensif : ils sont sensés avoir étude de 17h00 à 18h00 mais à 17h15 ils sont encore en récré-gouter...) Le soir je reprends le carnet de texte et ne retravaille que les évaluations (heureusement pas tous les soirs) et la dictée du vendredi suivant (ya du boulot!) si elle n'est pas trop HS ou plutôt si moi j'ai le courage. Le mercredi, on finit ce qu'on a pas fait du dimanche (merci le 80%). Ca marche à peu prêt.
    Les crises ont plutôt lieu le WE et le mercredi. Ici le pb en CM1 c'est surtout les problèmes de maths

    Pour le CP : peu de travail et fiston s'y met avec plaisir. C'est sa maîtresse qui fait l'étude et donc je suis sure que c'est bien fait.

    Par contre dans ton point 2 " 2. Ils ont acquis, grâce à cela, de bonnes méthodes et de l'autonomie pour s'organiser dans le travail du soir et c'est tout bénef pour le restant de la semaine...
    Veux-tu dire que c'est l'étude qui leur apporte des méthodes? Ici c'est plutôt l'inverse, ils sont uniquement sous surveillance mais pas de méthode. C'est à moi de lui expliquer ce qu'elle doit faire pendant l'étude et que revenir avec un cahier du soir vide parce qu'elle a "lu" sa leçon d'anglais pendant 45 min, ça ne me suffit pas) Si je pouvais j'abandonnerai l'étude.
    Bonne soirée
    Aude

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    1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    2. Chez nous l'étude est faite par les maîtresses, souvent leur maîtresse ou bien une de celles qu'ils ont eues en maternelle. Je ne leur ai donné aucune méthode de travail particulière, or, ils en ont visiblement une et font tout tout seuls. Donc j'en ai conclu que c'est grâce à l'école. L'école est super et je pense que nous avons eu beaucoup de chance sur ce point-là (et sur d'autres aussi).

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  5. Je ne m'occupe pas de leurs devoirs ...
    Nan, je déconne .. mais pas que. J'y passais un temps et une énérgie fous jusqu'à ce que le Papa des Pingouins décrète que les devoirs ne devaient pas me prendre plus de trente minute ( pour trois enfants à l'époque) . Que chacun devait se débrouiller seul et mon rôle était de VERIFIER et pas de faire faire.
    Quand ce n'est pas fait ou mal fait ils se démmm avec leur(s) enseignant(s).
    hyper efficace avec la Princesse et le Philosophe, le Collégien et Numéro quatre en profitent à fond pour ne rien faire.
    L'honnêteté me pousse à avouer que Le Collégien est en très bonne voie pour le payer très cher cette année !!!

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    1. Chez moi aussi, pas certaine que cette technique fonctionne avec tous. Ceci étant, j'ai été très surprise de voir que cela marchait bien avec le P'tit Prince. Je n'aurais pas parié un kopek dessus l'année dernière...

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  6. Moi je dois avouer que pour l'instant avec ma CE1 et mon CM2 ca se passe bien : ils gèrent, je jette un oeil ou je fais réciter. POurvu que ca dure !

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    1. ça donne aussi à peu près ça chez moi (sauf grain de sable de l'Albatros et dans ce cas c'est atroce), pourvu que ça dure aussi !

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  7. Je m'en suis toujours occupée, avec plus ou moins de patience il est vrai ! En fait je pense qu'il faut d'abord tacher de repérer quelle est la forme de mémoire de l'enfant avant de le faire travailler, sinon on risque en effet de s'impatienter beaucoup... Par exemple, si l'enfant à une mémoire auditive, il apprendra mieux ses leçons en se les récitant tout haut, si sa mémoire est visuelle, c'est en la lisant, etc... C'est ainsi que j'ai fonctionné avec mes enfants. Je les ai d'abord observé pour voir comment ils retenaient, et ensuite je leur ai fait appliquer pour les devoirs : ça fonctionne... pas vraiment de prise de tête, sauf s'ils ont décidé... de n'en faire qu'à leurs têtes !

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    1. Moi j'en ai deux qui doivent avoir une mémoire kinesthésique .. Ils ne travaillent que la tête en bas, ou couchés sur la table/le canapé/la chaise/le sol ( ne barrer aucune mention toutes se succèdent) en bavardant, en dessinant, en machonnant leurs crayons ... Ca m'épuise !
      C"est pour cela que je les laisse se débrouiller

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    2. So, ce que tu racontes, c'est l'histoire de ma vie et le désespoir de ma mère...
      Bizarrement, une fois adulte, plus besoin d'avoir la tête en bas pour bosser et je trouve que finalement par terre ce n'est pas si confortable que ça... Mais j'y ai passé des années...

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  8. Moi, ayé j'en suis débarrassée (ouuuuuuuuuf)
    Mais ton billet m'a rappelé des souvenirs très... explosifs, pour le moins. A croire que Hiroshima et Beyrouth s'étaient donné rendez-vous chez moi. :(
    Le truc donné par l'orthophoniste à l'époque, pour calmer le jeu: faire les devoirs carrément à la place de l'enfant et lui laisser recopier les réponses et basta. Devoirs faits, zéro( ou à peu près) stress pour les parents et les enfants et maitresse satisfaite. valable pour l'école primaire, après, c'est encore autre chose.
    L'avantage d'avoir un tas d'enfants, c'est qu'on a tout une gamme de réactions et de techniques d'apprentissage (ou de filoutage, ne nous voilons pas la face) face aux devoirs. La tuile c'est que des fois, dans le lot, on tire un numéro vraiment à problèmes.
    J'avoue que moi aussi, j'avais très longuement songé à l'école à la maison, qui aurait été je pense la soluce idéale, mais pas d'Internet à l'époque, et vraiment le sentiment d'être totalement isolée avec mes idées, alors bon j'ai laissé tomber.
    Et maintenant je me régale à lire les aventures des autres mamans, et je compatis à leurs soucis! ;)

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