lundi 2 mars 2015

Délivré et Vanille

Délivré et Vanille, fatigués par leur course en montagne, se reposent en broutant tranquillement dans leur pré.
Dernièrement, nous nous sommes beaucoup promenés avec nos héros favoris. Promenades parfois un peu longues pour les mini-jambes de la Paupiette et la propension de Milou - eut égard à sa condition de princesse - à rester alanguie sur une méridienne.
Parallèlement à cela, je profite des vacances pour essayer d'être un peu plus disponible pour eux. Ce qui n'est jamais très facile pour moi (je pense ne pas être la seule...). Ah...Combien c'est difficile d'accorder nos temps. Besoin de repos pour moi, Besoin de sentir leur mère disponible et à l'écoute pour eux.
L'autre jour, je me suis fait un peu violence (oui, j'en suis là) pour prendre VRAIMENT mon temps avec eux.
Après avoir grimpé, grimpé, grimpé avec La Paupiette et Milou qui n'avaient jusque là pas trop bramé, il a fallu redescendre.
Et là...l'entrain n'était plus là. Force était de le constater.
Dans notre besace: une gourde d'eau et deux bâtons.
Bien maigre butin pour motiver les troupes.

C'est alors qu'advint IMAGINATION POWER.
Enfourchant leurs bâtons, Milou et la Paupiette devinrent deux cavalières émérites aux petits soins pour leurs montures.
Ni une ni deux, les haridelles furent baptisées : Délivré pour l'une (la Paupiette) et Vanille pour l'autre (Milou). Durant toute notre looooooogue descente, nous avons devisé toutes trois sur les qualités sportives de leurs canassons, sur leur régime alimentaire  (des pommes et du poisson pour Délivré, de l'avoine, du foin et des carottes pour Vanille), sur les visites chez le vétérinaires qui s'avéraient bien utiles compte-tenu de la jambe fort mal en point de Vanille, sur les tresses que l'on pouvait faire avec leurs crinières, sur le fait que, le soir tombant, les chevaux commençaient à avoir un peu froid aux pattes et à la tête ( une petite pause bonnet et moufles plus tard, tout le monde était reparti).
Bref...
Tout ça pour arriver sans encombre et même pas fatiguées à la maison. Un dernier instant pour remiser leurs fidèles destriers à l'écurie, et la vie quotidienne reprenait son cours avec sa noria de tâches plus ou moins agréables.

Cette parenthèse enchantée fut un moment tout doux, de partage, de jeu ensemble que je ne prends que rarement le temps de faire. Bien plus qu'une promenade.
Je suis trop peu souvent disponible pour me prêter au jeu mais quel bonheur quand cela se produit. Un vrai moment de plaisir partagé.
Et vous, votre dernière chevauchée fantastique ?



4 commentaires:

  1. J'aime ces moments tout doux qui s'invitent à l'improviste ! Ici aussi, les fois où l'imagination s'en mêle pour faire face aux moments de désespérance, ça fini toujours bien. Dernière en date, la semaine dernière quand il a fallu se préparer pour la rentrée : on a tous rêver à ce qu'on ferait si les vacances pouvaient durer toujours ...

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    1. Parce qu'en vrai, les vacances ne durent pas toujours ?

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  2. Tu as raison, c'est bien difficile de prendre le temps de leur accorder ces moments là... et pourtant ce sont eux les plus beaux et les meilleurs souvenirs...

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    1. Oui...mais combien c'est difficile de lâcher prise...

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